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Kenny Festival 2010…qui y participe
Le bulletin d’engagement est en ligne sur le site JLFO (Jean-Luc Fouchet Organisation).
Pour les dates, se sera le 11 et 12 septembre 2010…toujours au même endroit, Reygade en Corrèze.
Pour ma part, se sera sans moi après avoir pourtant participer aux 5 dernières années en temps que pilote et la 1ére année en spectateur (ce qui m’avait incité à le faire ).
Les raisons … peut-être un peu de lassitude, et surtout sur les 2 dernières années…du grand n’importe quoi à mon avis
Pourtant, ceux qui n’y sont jamais allés…je leurs conseille de tenter l’expérience
Rien que pour le plaisir d’évoluer sur le magnifique tracé du circuit.
Que dire au sujet de cet évènement
Tout d’abord les points positifs
Comme dit plus haut, un circuit magnifique pour les quads…avec des difficultés qui peuvent se passer en toutes sécurités. Y en a pour tous les niveaux, des plus téméraires aux plus prudents.
Une organisation sans failles avec un respect des horaires qui laisserait rêveur plus d’un président de club et d’un directeur de course. Pourtant, vu le nombre de catégories et de départs donnés dans une journée…ça tient presque du miracle
Une infrastructure complète, avec ses sanitaires, douches, aire de lavage pour les machines, parcs coureurs, points de restauration, etc…
Des conditions de roulages exceptionnelles, dues par la qualité et le sérieux des personnes en charge de l’état du circuit.
Cela permet aussi de faire de nouvelles rencontres avec d’autres pilotes animés de la même passion et des personnalités du quad.
Voilà pour les bons côtés
Maintenant, comme toute chose ne peut être parfaite…y a aussi des défauts
Celui qui m’a le plus frappé…c’est l’attente pour la mise en grille et surtout son procédé, quel BORDEL
Il faut savoir que la mise en grille au Kenny est une chose aléatoire. Si tu veux ou du moins espères avoir une bonne place sur la grille…soit PATIENT et PERSEVERANT
Il est courant de voir des pilotes se présenter plus d’une heure avant la manche. Y en a partout dans le pré-parc (ceci dit trop petit) et dans toutes les allées menant à l’entrée.
Ceci occasionne bien sur un embouteillage monstre, entre ceux qui veulent rentrer et ceux qui veulent sortir. Il ne faut pas avoir peur de jouer des coudes quand l’occasion se présente…l’année dernière, il s’en ai fallu d’un cheveux que je ne joue pas des poings aussi
Alors qu’il serait bien plus simple de faire rentrer en fonction de l’arrivée des manches.
Et sur la piste, que dire…un vrai petit troupeau de bourriquots les écarts de niveaux entre pilote en amateur sont si flagrants, qu’il vaut mieux que le cerveau reste constamment allumé, sous peine de se retrouver au sol .
Cette catégorie est soi disant réservée aux pilotes NCB et licence à la journée. Mais elle est plus composée de pilotes NCA qu’autre chose…et oui il vaut mieux être fort chez les faibles que le contraire
Une catégorie supplémentaire serait la bienvenue, NCA amateur, NCB amateur et Elite. Surtout que les 3 catégories seraient remplies, les inscriptions chez les amateurs sont en général closes bien avant l’été.
Question temps de roulage…c’est aussi un peu juste, 4 manches en 2 jours de 4 tours en moyenne. Mais il faut bien faire rouler tout le monde
Passons à la restauration….
« le petit Corrézien » restaurant V.I.P … et c’est rien de le dire pour pouvoir y manger, c’est quasiment mission impossible il faut être dans le sein des saints ou alors avoir de formidables relations . En 5 ans…je n’ai pu y accéder qu’une fois et c’est pas faute d’avoir essayer.
Donc, on se rabat sur la restauration sous chapiteau…style cantine scolaire ou resto du cœur, comme vous voulez, mais au tarif d’un restaurant classique
Le parc exposant….c’est un peu comme les foires expo, prix foire qui sont souvent plus élevés que le reste de l’année, avec un choix un peu limité. On en fait vite le tour
Les soirées avec D’J Fou…une sacrée ambiance, il faut le reconnaître mais il ne faut pas être claustrophobe faut aimer la proximité, surtout pour pouvoir s’approcher du bar où ne coule que de la cervoise ( bière pour les incultes) , servie par de ravissantes barmaids. Et bien sur, il faut être en possession des fameux petits tickets payants qui donnent droit à cette boisson. Et qui sont à prendre à l’entrée en faisant la queue. Donc, si vous les avez oubliés arriver au bar, demi tour et il faut de nouveau se frayer un passage parmi les autochtones !
J’en connais qui on passé plus de temps sous le chapiteau que sur le circuit et ils sont repartis du Kenny…non pas avec des crampes et des courbatures, mais des crises de foie.
Voilà en gros mon ressenti sur cet évènement, ça reste un avis perso…mais c’est du vécu
Et encore je dois en oublier, je n’ai pas parlé du temps…chose qui fait parti des impondérables. On ne peut jamais savoir le temps qu’il va y faire, et quand il y pleut drument …je peux vous garantir que ce n’est pas une partie de plaisir.
En hiver il doit sûrement avoir des vaches, dans les champs qui servent de parc coureurs. Et ces vaches quand elles caguent, c’est de véritables plats à gâteaux…une fois mouiller, cela devient des mines antipersonnelles. Un danger pour les pieds et quand vous y roulez dedans, pour les véhicules qui se trouvent à proximité.
Enfin pour ceux qui y vont…amusez-vous bien